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A1 - LE CHRISTIANISME : UN CATALOGUE DE PÉCHÉS ET D’INTERDITS ?

1. Le message du Christ.


Ce que nous chrétiens avons à proclamer, ce n’est pas une simple philosophie pratique ni un catalogue de péchés et d’erreurs. L’Evangile invite avant tout à répondre au Dieu qui nous aime.

2. Les règles de conduite dans le domaine religieux ou moral.


Saint Thomas d’Aquin souligne que les règles de conduite données par le Christ et par les Apôtres au Peuple de Dieu « sont très peu nombreuses».
Il note qu’on doit exiger avec modération les règles ajoutées par l’Église postérieurement «pour ne pas alourdir la vie des chrétiens» et la transformer en esclavage.
Cet avertissement, fait il y a plusieurs siècles, est très actuel. Nous devrions en tenir compte au moment de penser à une réforme de l’Église.

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3. Le péché du : “on devrait faire”.


Nous nous attardons comme des vaniteux qui disent ce “qu’on devrait faire” le péché du “on devrait faire”. Nous nous comportons comme des experts en pastorale qui donnent des instructions tout en restant au dehors.
Au lieu d’évangéliser, on analyse et classifie les autres. Au lieu de faciliter l’accès à la grâce, les énergies s’usent dans le contrôle.
Je ne veux pas d’une Eglise préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de procédures.

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4. L'Église n’est pas une douane.


Nous nous comportons fréquemment comme des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs.
L’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile.
Quand l'Église dit "Entrez par ici que nous vous disions les règles à suivre", et qu’elle ajoute "Ceux qui n’acceptent pas ces règles ne sont pas de l’Eglise” dans ce cas là, elle est hypocrite.

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5. Les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n’importe quelle raison.


44. Aux prêtres je rappelle que le confessionnal ne doit pas être une salle de torture mais le lieu de la miséricorde du Seigneur.
Les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n’importe quelle raison. Ceci vaut surtout pour le Baptême qui est la porte d’entrée dans l’Eglise.
47. L’Eucharistie, n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles.

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6. Une mise en valeur très voyante de la liturgie…


95. On note quelque fois une mise en valeur très voyante de la liturgie ou du prestige de l’Église mais sans réelle insertion de l’Évangile.
De cette façon la vie de l’Église se transforme en une pièce de musée, ou devient la propriété d’un petit nombre.
Dans tous les cas, elle est privée du sceau du Christ, vivant, crucifié et ressuscité.

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7. La bonne vie de l’Évangile !


113. Ce salut que Dieu réalise et que l’Église annonce joyeusement est destiné à tous. Dieu a donné un chemin pour s’unir à chacun des êtres humains de tous les temps.
48. Quand quelqu’un lit l’Evangile, il trouve une orientation très claire vers ceux qui sont souvent méprisés.
113. Saint Paul affirme qu’au sein du peuple de Dieu dans l’Eglise, « il n’y a ni Juif, ni Grec…, car tous, vous ne faites qu’un dans le Christ-Jésus » (Ga 3, 28)
114. L’Église doit être le lieu de la l’amour gratuit, où tout le monde peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé selon la bonne vie de l’Évangile.

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